Tout ce que vous devez savoir sur la réserve naturelle de scandola
Une des destinations préférées des touristes !
La France, à cause du nombre incalculable de site touristique que l’on peut visiter, fait qu’elle se classe parmi les destinations préférées des touristes. Si le sud de la France est un choix plutôt standard pour la majorité des Français, c’est sûrement pour une raison. Avez-vous déjà entendu parler de la réserve naturelle de scandolo ? Voici tout ce que vous devez savoir sur cette dernière.
Présentation du cadre
Ce site se situe en Corse dans le sud de la France sur une superficie de 1669 hectares. La ville la plus proche de la réserve est Galéria. Cette réserve a été créée naturellement le 9 décembre 1975. La réserve naturelle de Scandola est inscrite sur la fameuse liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 1983. Elle a la particularité d’être à la fois marine et terrestre ce qui lui permet de faire partie des aires marines protégées en France. En 1975, elle a été classée et depuis elle protège une biodiversité importante qui regroupe l’étage médiolittoral et l’étage circalittoral. Elle représente les écosystèmes et les biocénoses de la partie maritime qui gère le Parc naturel régional de Corse. Elle est localisée en Corse du Sud dans la commune d’Osani plus précisément à l’ouest de la Corse. La réserve n’est accessible que par la mer mais il existe également une partie terrestre qui s’étend sur 919 hectares et qui forme au Nord du golfe de Porto une presqu’île. La partie maritime quant à elle s’étend sur 750 hectares. Pour compléter ce dispositif, on note une réserve intégrale qui s’étend sur 70 hectares près de la partie nord-ouest. La réserve a été classée en site Natura 2000 grâce à la présence d’espèces, d’habitats et aussi la richesse de son patrimoine. Le site dispose d’une histoire remarquable. Elle a été classée pour diverses raisons. La première raison, c’était à cause de son grand intérêt paysager accompagné de son degré de naturalité. Il attire également à cause de sa richesse floristique et faunistique. Dans l’histoire, ce site figure parmi les premiers à être classés pour l’intérêt terrestre et maritime.
Ce site grâce à ses ressources nombreuses, offre des habitats à plusieurs espèces. La réserve maritime contient une quantité importante de bioformations qui sont visibles à la surface. Plus en profondeur, on peut remarquer la présence des coralligènes. La presqu’île ‘’ Scandola ‘’ en caldeira est composée de roche issue d’un ancien volcan coulé en mer. Ce volcanisme a fait naitre de nombreuses formations : des orges rhyolitiques, des lahras ou encore des falaises composées de granite rouge. 33 espèces végétales endémiques vivent sur ce site. Parmi ces espèces, on peut en compter 16 qui sont protégées. À cause de la difficulté à accéder à la falaise, les nids de nombreux oiseaux sont protégés. Parmi ces espèces on peut trouver le Balbuzard pêcheur ou le cormoran huppé méditerranéen. Mais il y a aussi le Puffin cendré, le Goéland, le Gypaète barbu ou encore le Faucon pèlerin. Les dauphins représentent la majorité des mammifères que comporte ce site. Avant la création de la réserve, les derniers Phoques moines y avaient trouvé refuge. Concernant les reptiles et les amphibiens, on peut trouver des tritons, des tortues, des salamandres ou des grenouilles. Les risques que court cette réserve sont nombreux. À part les risques naturels comme la marée noire ou les pollutions toxiques, il existe également des risques liés à la fréquentation saisonnière qui augmente au fil des années. La plaisante peut constituer un problème à cause des déchets ou ordures rejetés en mer. Il n’est pas trop conseillé de pratiquer la pêche ou la plongée dans la partie maritime de ce site. Les réserves maritimes comme celle de Scandola, puisqu’elles sont isolées, sont difficiles à surveiller. Une caméra de surveillance devrait être une bonne solution pour sa sécurité.
Le site, par son paysage représente un grand intérêt. Sa gestion est prise en charge par le Parc naturel régional de Course. Le conservatoire du littoral dispose d’une grande partie de la réserve. Sur la partie terrestre du site, plusieurs activités sont interdites. Nous avons : le camping, la chasse, l’arrachage des végétaux, le bivouac, les prises de photos trop rapprochées, la destruction des nids d’oiseaux, les feux, le rejet de détritus ainsi que le survol à moins de 1000 mètres d’altitude. La partie marine quant à elle, n’accepte pas la plongée en scaphandre autonome, le ramassage d’animaux marins et la pêche de plaisance. Le mouillage et la pêche professionnelle sont possibles dans la zone mais avec des règles à suivre.